On ne présente plus David Calvo. Auteur phare à la lisière des genres depuis son entrée en scène à la fin des années quatre-vingt-dix, il n’a depuis cessé d’étonner avec des nouvelles, romans, bédés et dessins dans lesquels il a peu à peu façonné un monde si personnel qu’il en devient facilement reconnaissable : la marque des grands. « Pragmata » ressemble à du Calvo pur sucre, mais paraît également ouvrir sur d’autres horizons comme l’auteur l’explique dans son interview. Un potentiel texte charnière à côté duquel Angle Mort ne pouvait pas passer…