Une nouvelle inédite en français publiée uniquement dans le cyberespace, sous forme de fichier et sans contrepartie papier : voilà un concept parfaitement adapté à William Gibson, nous sommes-nous dit, à Angle Mort. Et pour fêter la première année d’existence de la revue, publier une nouvelle d’un des auteurs desquels nous nous réclamons nous semblait parfait.

Loin des œuvres cyberpunks qui l’ont rendu célèbre, Treize vues des bas fonds, un texte de 1997, évoque plus un Ballard ou un Burroughs que les écrivains du mouvement auquel est habituellement associé Gibson. Son regard détaché, clinique, inspiré par un poème de Wallace Stevens, dresse le portrait d’une ville du futur avec une précision et une économie de moyen rares.

Avouons que nous ne sommes pas peu fiers de vous proposer ce texte…