Thomas Day est fasciné par les États-Unis. Intrigué, aussi, sans doute. On sent chez lui une sorte de double mouvement d’amour et de fascination envers ce pays qu’il a déjà évoqué dans plusieurs de ses textes. On se souvient notamment de sa novella Nous rêvions d’Amérique ou du recueil This is not America.

Dans Sept secondes pour devenir un aigle, l’auteur traite de ceux qu’on appelle désormais Amérindiens. On retrouve sa patte habituelle : un regard à la fois sombre et aimant, sans concession, où une certaine douceur perce toujours derrière le sang, la violence et les larmes.